Vous trouverez ici quelques textes méditatifs ou des prières...
Seigneur Jésus
Apprenez-nous être généreux,
À vous servir comme vous le méritez,
À donner sans compter,
À combattre sans souci des blessures
À travailler sans chercher le repos
À nous dépenser sans attendre d'autre
Récompense que celle de savoir que nous
Faisons votre Sainte Volonté.
Seigneur et chef Jésus-Christ,
qui malgré ma faiblesse m'avez choisi pour chef et gardien de mes
frères scouts,
faites que ma parole et mes exemples conduisent leur marche aux
sentiers de votre loi,
que je sache leur montrer vos traces divines dans la nature que vous
avez créée,
leur enseigner ce que je dois,
et conduire ma patrouille, d'étape en étape,
jusqu'à vous, ô mon Dieu, dans ce camps de repos et de joie
où vous avez dressé votre tente et la nôtre
pour toute l'éternité.
Donne-moi, Seigneur, un cœur
trop large pour ruminer les peines,
trop noble pour garder rancune,
trop fort pour trembler sans raison,
trop ouvert pour se replier frileusement.
Donne-moi Seigneur, à toute heure du jour,
d'offrir à
l'autre un visage joyeux
et un sourire d'ami,
de vaincre l'opacité des silences,
de réduire les haines,
de faire fleurir les dialogues,
de promouvoir amour et fraternité.
Donne-moi Seigneur, de faire entendre ta voix.
Que ton
message de pardon, de paix, de justice,
résonne au large comme au secret des cœurs.
Que ta parole à tous les échos du monde,
soit une musique d'espérance et d'avenir
pour tous ceux qui sauront en déchiffrer les notes
et l'accueillir au meilleur d'eux-mêmes.
(d'après Sœur Emmanuelle)
Seigneur, tu me demandes de la tenir à
la main.
Délicatement... Elle est si fragile la lanterne de
l'espérance.
Tu me demandes de la porter chaque jour de ma vie à
travers les campagnes, entre les grandes haies, par-delà les hauts murs, les
murs si larges des lourdes bâtisses.
De porter ta lanterne, la lanterne de l'espérance dans ces
campagnes ou s'élèvent des murs... des murs... des murs ... qui cachent ta
lumière.
La lanterne de l'espérance dans les maisons où sont
enfermés tes enfants, où ils se sont emmurés en élevant leurs murs.
Au long des siècles Seigneur, tu me demandes de la tenir à
la main.
Délicatement... Elle est si fragile la lanterne de
l'espérance...
Ce feu, dit le Seigneur, ce feu est
l'image de celui que j'ai allumé ici-bas.
Je vous ai apporté l'étincelle de l'amitié sincère et je
vous l'ai confiée.
Ce n'est pas une veilleuse que tu dois garder pour toi.
Tu sais : le feu n'a qu'un idéal : grandir et transformer
!
Ainsi en est-il de mon amitié. Elle ne doit pas couver à
l'abri du vent, mais comme un incendie embraser et couvrir la terre entière.
Ecoute encore : si tu empêches le feu de brûler, il
abandonne derrière lui les moignons de branches hirsutes, noires.
Mais si tu laisses mon amitié embraser ta vie et tes
actions, tu recueilleras pour toi la véritable paix, celle qui dure, et tu
répandras sur ton passage le bonheur que je suis venu apporter.
(extrait de
"Seigneur, plante ta tente parmi nous", éd. FSC)
J'ai rêvé
que je cheminais sur la plage
en compagnie du Seigneur,
Et que, dans la toile de ma vie
Se réfléchissaient tous les jours de ma vie.
J'ai
regardé en arrière, et j'ai vu qu'à ce jour
Où passait le film de ma vie
Surgissaient des traces sur le sable ;
L'une était mienne, l'autre celle du Seigneur,
Ainsi
nous continuions à marcher
Jusqu'à ce que mes jours fussent achevés.
Alors je
me suis arrêté, j'ai regardé en arrière.
J'ai trouvé alors qu'en certans endroits
Il y avait seulement une empreinte de pied...
Et ces lieux coïncidaient justement avec les jours
Les plus difficiles de ma vie,
Les jours de plus grande angoisse,
De plus grande peur
Et de plus grandes douleurs...
J'ai donc interrogé:
Seigneur, tu as dis que tu étais avec moi
Tous les jours de ma vie,
Et j'ai accepté de vivre avec Toi.
Mais, pourquoi m'as-tu laissé seul,
Dans les pires moments de ma vie ?
Et le Seigneur me répondit:
Mon Fils,
je t'aime, j'ai dit que je serais avec toi
Durant la promenade,
Et que je ne te laisserai pas une seule minute.
Je ne t'ai pas abandonné.
Les jours
où tu as vu à peine une trace sur le sable
Furent les jours où je t'ai porté...
Adémas De Borros